Répondre à : La spatiothèque de Tayronn

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#8017
Tayronn
Participant

    J’ai enfin retrouvé la disponibilité de Imgur, les problèmes d’affichage devraient donc être résolus. Pour les petites connexions, sachez que je me limite à deux ou trois screenshots par spoiler. Vous remarquerez une légère évolution dans ma façon de raconter cette épopée, je me dirige vers une narration moins « personnelle » en laissant mes Kerbals prendre le relai petit à petit…

    Journal de bord n°7 : Double livraison

    Aujourd’hui, les ingénieurs de l’agence se sont enfin décidés à envoyer le module de vie en orbite. Cela fait une semaine que les jumeaux Mark et Scott Kerman attendaient ça ! En effet nous les avons envoyé dès le début afin qu’ils puissent aider à la construction du croiseur, notamment dans les tâches impossibles à réaliser automatiquement. A eux les joies de la salle de sport et des toilettes grand luxe ! Ci-dessous, vous trouverez les plans de ce module de vie, ainsi qu’une photo à contre-jour de la fusée qui a servi à l’envoyer (tellement ratée que nous soupçonnons le photographe de l’avoir fait exprès…).

    Quelques précisions s’imposent. Le KSS Taranis est prévu pour 6 kerbonautes : 2 pilotes, 2 scientifiques, 1 ingénieur et 1 commandant de bord. Le module se compose de 2 blocs distincts : le bloc « vie » et le bloc « scientifque ». Le bloc « vie » possède notamment des zones dédiées à chacun des membres d’équipage, car nous tenons particulièrement à ce qu’ils puissent conserver un peu d’intimité pendant ce voyage qui durera des années. Contrairement à beaucoup de croiseurs interplanétaires il n’y a pas de structure en anneau, car nous ne simulerons pas la gravité terrestre pendant le voyage. Le bloc « scientifique » sera dédié au travail quotidien. Enfin la coupole « pilote » aura une utilité qui sera décrite dans notre prochain journal de bord.
    Cet ensemble a été envoyé en une seule fois par commande à distance :

    Une fois arrivé près du module de pilotage, il sera séparé en deux et chaque partie sera amarrée indépendamment. En tant que futur pilote principal de la mission, Mark Kerman (le moustachu) effectue une EVA afin de piloter manuellement la séparation puis l’amarrage du bloc scientifique :

    La manoeuvre doit se faire en douceur, car Mark ne possède seulement que de 10 unités de RCS pour accomplir sa tâche. Mais nous faisons entièrement confiance à ses compétences. Nous ne l’enverrions par vers Jupiter autrement…

    Une fois amarré, Mark peut tranquillement admirer la tempête en mer du Japon tandis que le bloc « vie » commence sa manoeuvre, piloté à distance par une équipe au sol.

    L’approche se fait trèèèèèèèès lentement. Les 3 axes doivent être parfaitement alignés sinon notre directeur des opérations risquerait de ne pas s’en remettre. Il refuserait catégoriquement de faire partir un vaisseau pas parfaitement symétrique.

    Et voilà le travail ! Le KSS Taranis commence à prendre forme ! Prochaine étape : l’assemblage du hangar principal… qui s’annonce assez compliqué.